Agence de l'Eau du Mouhoun (AEM)
 

A travers son partenariat avec le Projet Adaptation basée sur les écosystèmes (EBA), l’Agence de l’eau du Mouhoun (AEM) a mis en place le lundi 18 décembre 2017 à Réo, le Comité local de l’eau (CLE) Vranso 3.

Le bassin hydrographique du Mouhoun compte désormais 15 Comités locaux de l’eau (CLE). En effet, à l’issue d’une Assemblée générale organisée à Réo par la Direction Générale de l’agence de l’eau du Mouhoun et le Projet Adaptation basée sur les écosystèmes, le Gouverneur de la Région du Centre-Ouest, Irène Coulibaly a installé le lundi 18 décembre 2017, les membres du Bureau exécutif du Comité local de l’eau Vranso 3. Ils auront pour lourde tâche selon le Gouverneur de rechercher l’adhésion permanente des acteurs à la base à la gestion concertée des ressources naturelles et des ressources en eau par la sensibilisation, l’information et la formation. Ils devront également initier ou appuyer au niveau local les actions de développement, de promotion, de protection et de restauration des ressources du domaine public de l’eau. Un défi que Madame Anastasie Sawadogo, Haut-Commissaire de la Province du Sanguié et Présidente du CLE Vranso 3 et son équipe ont promis de relever.  Elle a pris l’engagement d’élaborer un programme d’activité qui va permettre au CLE Vranso 3 de réussir sa mission de protection et de prévention des ressources en eau. Pour le Directeur général de l’Agence de l’eau du Mouhoun, Saidou Kanazoé le cours d’eau Vranso et la forêt classée de Tiogo sont dégradés et subissent de forte pressions anthropiques, animales et naturelles. Ainsi donc, la mise en place du CLE Vranso 3 sonne selon lui comme un sentiment de devoir accompli. De son côté le chef d’Antenne régional de la Boucle du Mouhoun du Projet « Adaptation basée sur les écosystèmes », Jean Y. L. Traoré a aussi salué la mise en place de ce comité local de l’eau qui va contribuer à son avis d’engager les acteurs locaux à la concertation pour faire véritablement face aux effets de dégradation de la biodiversité et des écosystèmes.

Ibrahima TRAORE     

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